Quels sont les risques de la cystite ?

cystite

Les jeunes femmes sont parfois victimes de la maladie appelée cystite. Les risques sont souvent assez élevés, car 50 % des femmes sont touchées, au moins une fois dans leur vie. 20 à 30 % d’entre elles sont victimes d’une cystite récurrente. Mais les hommes aussi peuvent être une cible potentielle de cette infection. Comme les autres infections, la cystite peut causer des conséquences graves tant pour les femmes que pour les hommes. Il est donc sage de connaître les facteurs et les risques de cette maladie afin de prendre les meilleures précautions.

Le diabète favorise la cystite

Il faut avant tout préciser que les femmes en péri/post ménopausées ou enceintes sont les plus vulnérables à l’invasion de cette maladie. Pour les hommes, ce sont les plus âgés et ceux qui avaient déjà porté une sonde urinaire sont parfois concernés. Cela porte à croire que cette maladie est essentiellement féminine. Toutefois, le diabète est l’un des adversaires de la cystite.

Que ce soient hommes ou femmes, les diabétiques sont les principales cibles de la cystite. Cela peut s’expliquer par un taux de sucre élevé qui pousse les reins à ne plus interrompre le passage des sucres dans l’urine. Or, ce milieu est très favorable pour les bactéries puisqu’il est toujours chaud et sucré. D’où l’infection gagne du terrain progressivement. En plus de cela, le diabète met en désordre le fonctionnement de la vessie qui ne sera plus, à son tour, capable de se vider complètement. Il faut bien noter que la présence d’urine restant en permanence dans la vessie favorise grandement la cystite. Et le pire c’est que cette infection urinaire est souvent indolore chez les diabétiques. Allez à la page suivante…

D’autres facteurs favorables de la cystite

Quand une personne est stressée ou en manque de sommeil, son système immunitaire s’affaiblit et il sera de plus en plus vulnérable aux infections qui ne sont autres que la cystite. Qui plus est, le froid est également un facteur potentiel de la survenue de ce syndrome. Cela est dû à l’irrigation sanguine réduite favorisant les muqueuses et les attaques. Alors, à titre d’exemple et préventif, après une séance de natation, il sera prudent d’enfiler promptement un maillot sec.

Pour le reste, le rapport sexuel répétitif est aussi la principale cause d’une cystite. Cela est dû aux frottements qui déclenche une pénétration des bactéries et allant jusqu’à l’irritation des muqueuses.

Les risques de la cystite

Une cystite récidive : la cystite récidive se diffère légèrement de la cystite simple. Mais le plus inquiétant c’est que cette première devient récurrente. L’une des principales causes de cette rechute est le soin incomplet ou non abouti jusqu’à la fin. Cette maladie pourra persister si les urines se stockent tardivement dans la vessie. Par conséquent, les bactéries s’installent progressivement et gagnent du terrain.

La pyélonéphrite : c’est une infection urinaire de haut niveau qui est due au retard de traitement de la cystite. Elle se manifeste lorsque des germes sont présents dans la vessie et infectent les reins jusqu’aux uretères. Les symptômes de ce genre d’infection sont identiques à ceux de la cystite (frissons, fièvre, douleurs lombaires). Les conséquences de cette maladie sont considérablement graves comme la capacité réduite du fonctionnement des reins.  

La septicémie : après la pyélonéphrite vient le niveau supérieur de l’infection : la septicémie. C’est une complication qui apparaît lorsque les germes se dissipent dans tout l’organisme par la voie sanguine. D’où une infection générale. Cela provoque un risque de choc septique, plus précisément une défaillance des organes vitaux. Il se peut également que le rein soit en abcès. Cela pourrait entraîner sa destruction. Dans ce cas, l’ultime cystite risques est l’insuffisance rénale terminale. Précisons qu’à ce stade, l’infection peut être fatale. Les patients fragiles sont les véritables cibles (personnes diabétiques, patients avec un déficit immunitaire, vieilles personnes).

Comment éviter la cystite ?

En réalité, quelques précautions hygiéniques sont amplement suffisantes pour empêcher, voire éliminer cette infection urinaire. Cela concerne surtout les personnes en activité sexuelle. Dans une première lancée, il est primordial de bien s’hydrater régulièrement. Vous devez donc boire au moins 1,5 litre/jour.

D’ailleurs, lorsque vous effectuez des mictions, prenez votre temps et restez détendu. Vous ne devez jamais vous retenir en cas d’envie d’uriner. Dans une autre lancée, il convient de bien nettoyer les zones génitales avec du savon antiseptique. Après les selles, utilisez des papiers hygiéniques pour effectuer le nettoyage.

Une bonne toilette est également de mise pour rester propre. À la suite d’un rapport sexuel, il est sage d’uriner immédiatement afin d’éviter tous les risques d’infection. Côté habillement, évitez les pantalons très serrés et les sous-vêtements en fibres synthétiques. Ces vêtements accélèrent la transpiration et favorisent la multiplication des germes.

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